jeudi 12 janvier 2012

Enfin arrivés ! - Part 1

J'ai tellement de choses à vous dire, il est 9h25 du matin heure local, nous sommes réveillés depuis 2 bonnes heures, et la journée d'hier a été très très longue !

Nous sommes partis vers 9h45 de l'appartement, direction le bus devant la maison pour aller à gare du nord prendre le RER. Et c'est là que ça commence à être plus long que prévu, nous mettons presque 30 minutes pour rejoindre gare du nord ou nous attendons encore 10 min notre RER, heureusement direct pour l'aéroport. Résultats des courses, nous n'arrivons qu'à 11h15 à l'aéroport. A partir de là, on peut vraiment dire que l'attente commence vraiment.

Premièrement, il faut commencer par trouver le comptoir d'enregistrement. On se dirige donc vers le premier comptoir Air France devant lequel se trouve une employée qui nous dit que l'on doit encore continuer pour trouver notre comptoir. Arrivés devant, la queue est gigantesque. Pour cause, trois ou quatres vols sont en train d'être enregistrés sur les mêmes comptoirs ce qui donne un joli bordel. Il faut tout d'abord s'enregistrer sur les bornes et donc imprimer sa carte d'embarquement. Cela se passe bien pour Audrey mais je ne peux pas imprimer la mienne car je n'ai pas d'autorisation ESTA (forcément, on en a pas besoin avec le visa mais la machine nous dit que je ne suis pas autorisé à embarquer et que je dois voir directement au comptoir). On rentre donc dans la queue et là nous attendons bien 30 minutes avant d'arriver devant l'employée qui m'enregistre correctement et qui récupère nos bagages. Pour l'anecdote, nos valises font 20, 15 et 10kg. Nous avions donc un peu de marge.

Un peu inquiets tout de même et surtout désireux de faire un peu de shopping au duty free, nous pressons le pas vers l'embarquement. Il nous faut encore faire la queue pour passer devant un douanier qui scanne notre passeport et nous signifie que nous sortons de l'espace Schengen. Par chance, une nouvelle file s'ouve juste quand nous arrivons donc cette formalité se fait en 2 minutes. Ce sera le dernier coup de bol de la journée..

Il nous faut ensuite prendre une navette (style orlyval mais sur 800 m) pour rejoindre les portes où nous embarquons puis passer un contrôle de sécurité classique avec pour seule particularité de devoir montrer chaque appareil électrique. Et nous voilà enfin dans le hall d'embarquement, qui doit bien faire le tiers de l'aéroport de Nice, avec beaucoup de magasins. Il est 12h15 et nous embarquons à 12h45. Nous avons donc le temps de faire un peu de shopping mais le timing était quand même très serré et on ne peut pas dire que j'étais détendu tout le long ! La prochaine fois, prendre une petite demi-heure d'avance ne sera pas du luxe. 


Petit récapitulatif : 
9h45 : départ de la maison
10h25 : arrivée Gare du Nord
10h35 : notre RER arrive
11h10 : arrivée Aéroport CDG 2
11h50 : on termine l'enregistrement
12h15 : enfin dans le hall d'embarquement

Et là, la bête apparait enfin :
Notre Airbus A380 - Impressionnant

Je vous jure, ça ne parait peut-être pas sur la photo mais la taille de l'avion vous coupe vraiment le souffle. C'est un vrai monstre volant. Il y avait deux 380 qui attendaient leurs passagers. Les deux A330 d'à côté ressemblaient à des mouches ! Et pourtant, l'embarquement se passe en douceur. Nous avons l'impression d'être parmi les derniers dans la file et pourtant nous serons plutôt dans les premiers à être assis. C'est que 500 personnes ça fait beaucoup !

Il y a deux portes, 53 et 54. Nous sommes affectés à la 54. Apparement, la 53 concerne les premières, business, premium voyageur et upper deck. Il y a ensuite 3 passerelles qui vous amènent vers votre destination. Nous traversons les 3 espaces voyageurs du pont principal pour enfin rejoindre notre siège. Comme vous pouvez le voir, l'avion est encore loin d'être plein et pourtant, il le sera.

Nous regagnons nos sièges à l'arrière de l'appareil. L'avion parait vide et pourtant il y avait au moins 150 personnes dans la file devant nous  




Les hublots sont très larges et je suis content, nous aurons une belle vue pendant le vol. Un conseil, prenez un siège hublot si vous comptez dormir, en soulevant l'accoudoir, vous aurez beaucoup de place !
Premier problème cependant, une passagère n'a pas embarqué. Il faut donc retrouver sa valise dans la soute et la sortir ce qui nous fait prendre plus de 30 minutes de retard. En revanche, le CDB annonce que le vol durera 7h25 au lieu de 8h05.
L'équipement vidéo de bonne qualité
 Nous nous élançons enfin pour le décollage. Ce qui est sympa, c'est que l'on peut suivre le décollage grâce à la caméra située sur la queue de l'appareil. Deuxième chose un peu particulière : on ne sent presque pas la poussée et on se demande comment l'appareil va décoller ! Quelques minutes après, le personnel passe en cabine pour nous proposer un apéritif. Ce sera Coca pour Audrey et champagne pour moi !

Le déjeuner arrive environ 30 minutes après. Il est déja presque 15h pour nous donc nous dévorons ce que l'on nous sert. C'est assez copieux : petite salade de pates en entrée, boulettes d'agneau + purée de brocolis OU duo de saumon et colin avec riz, pain, camembert, clémentine, compote et thé, café et boisson au choix. On peux prendre des chocolats chauds ou autres boissons, alcoolisées ou non, pendant le vol et on nous ressert une collation composée d'un petit sandwich, de gâteaux bretons, d'un Actimel et d'un fruit avant d'atterrir. Bref, on ne fait que bouffer !

Le dernier bout de France que nous survolons, quelque part entre la Bretagne et la Normandie
Notre trajet
Goodbye France
Le vol fut très agréable, on a eu le temps de regarder deux films puis de flâner un peu sur l'écran entre musique, caméras de vol (voir photo en dessous) et différentes cartes.

Vole-t-on dans l'espace ???
Enfin, nous arrivons en vue du Canada et de ses grandes étendues gelées :


 Puis des Etats-Unis. Ici, quelque part pas très loin de Boston :




Enfin, l'approche finale sur NYC. Malheureusement, on ne passe pas au dessus de Manhattan.


 Et puis, finalement, la vidéo se coupe et tous les écrans affichent de nouveau la caméra de queue (comme sur la photo un peu plus haut) pour ce qui est tout sauf un kiss landing. Je crois que je n'ai jamais été autant secoué au toucher avec un freinage de malade. Il faut bien l'arrêter ce gros joujou ! Après 15 bonnes minutes de roulage, on arrive enfin à la porte et on se prépare à sortir. Manque de bol, il n'ouvrent que la porte avant pour le pont principal, on sera donc les derniers quasiment pour les réjouissances tant redoutées de l'immigration et des douanes....

Mais ça, je vous le raconterai ce soir...












4 commentaires:

  1. Formidable que de l'avoir fait en A380 ! Enjoy !!!

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  2. Welcome to the U.S.A.!!!
    Alain et moi n'avons encore jamais pris l'A380.
    Ce doit être une expérience à part entière !
    Bon courage pour digérer le jet lag !

    Adeline

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  3. @Adeline et Alain : Merci beaucoup pour vos commentaires. Effectivement l'A380 est vraiment une expérience particulière ! J'ai toujours un peu de mal avec le jetlag mais ça commence à s'arranger.

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  4. Chapeau Air France ! Même en classe affaires sur les compagnies américaines, ce n'est pas aussi bien.

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