Visa J-1 : dernière étape, rendez-vous au Consulat !

Nous sommes le Jeudi 15 décembre.

Enfin, 3 mois après le premier mail envoyé à la FACC, voici la dernière étape du long processus d’obtention du fameux visa « Exchange Visitor » : le rendez-vous au consulat.

Tout d’abord, petite astuce, prenez votre rendez-vous sur Internet, en effet, il sera beaucoup plus facile de le déplacer (vous pouvez le faire jusqu’à 2 fois gratuitement) et vous verrez plus facilement les disponibilités. Je dirais que la période pendant laquelle je suis passé n’est pas chargée étant donné que les disponibilités étaient nombreuses. Au contraire, essayez d’anticiper si vous souhaitez obtenir votre visa avant l’été car les employés disent que c’est la période la plus chargée de l’année. Il vous faudra tout de même payer 14$ en ligne (ou 14.5€ si vous appelez leur service téléphonique) avant de pouvoir consulter les disponibilités et vous inscrire pour votre rendez-vous.

Le tableau des disponibilités - http://www.usvisa-france.com/visa-web/index.jsp?locale=fr_FR

Vous pouvez également choisir plusieurs créneaux horaires (par tranche de 30 min). Toutefois, je conseille de prendre le créneau le plus tôt possible pour plusieurs raisons :

-          Dans mon cas, étant en stage ailleurs, cela évite de poser une demi-journée … ou pas.

-          Beaucoup de gens arrivent en avance pour pouvoir rentrer plus. Ainsi, lorsque je suis arrivé à 7h20 pour mon rdv de 7h30, des gens dans la file devant moi avaient rdv à 8h mais sont quand même rentrés et passés avant moi. En effet, l’ordre de passage aux différents guichets est déterminé par le numéro de ticket et donc l’ordre d’entrée dans le consulat.

-          Vous évitez de trop faire la queue dehors (en hiver il fait VRAIMENT froid !) et cela fera toujours de l’attente en moins

Néanmoins, il semble que vous ne pouviez pas non plus arriver trop en avance car le personnel de l’entrée a une liste classée par heure de rendez-vous et peut donc vous demander de patienter.

Passons maintenant au déroulement de cette dernière formalité :

Pas vraiment enchanté de devoir me lever à 6h et enchainer une journée de boulot derrière mais bon, pour les raisons que je vous ai expliqué, j’ai fixé mon rendez-vous à 7h30 dès que la FACC m’a annoncé qu’elle m’envoyait mon  DS-2019. Pourtant, surement stressé d’oublier quelque chose, j’ai les yeux grands ouverts à 5h45 ! Plutôt inhabituel pour ceux qui me connaissent ! Bref, je me lève et file me réveiller sous la douche. Et le doute commence. Je vérifie dans ma tête que je n’ai rien oublié une bonne dizaine de fois avant de revérifier 2 fois que tout est bien dans mon sac. J’en oublie même de petit-déjeuner. Tanpis, je veux en finir, un jus d’orange et me voila parti. Problème, le métro marche au ralenti et j’arrive donc devant le consulat à 7h20, soit 10 minutes seulement avant l’heure de ma convocation. Grâce à l’iPhone, je trouve facilement le consulat. De toute façon, pour les non parisiens, pas d’inquiétude, c’est très bien indiqué. Il faut dire que les 4 cars de Gendarmerie stationnés devant aident à repérer l’endroit.

Il est 7h20, la température est à peine positive, le vent est glacé et il y a déjà 20 personnes qui font la queue ! Je m’emmitoufle donc bien et me prépare à attendre. Les premières personnes passent le premier contrôle de sécurité et là, je les vois faire un petit parcours comme dans les files d’attentes de Disneyland pour se poster devant l’entrée effective du bâtiment en attendant que les agents de sécurité les fassent rentrer 2 par 2. Ok, ce début de matinée sera donc placé sous le signe de l’attente. Mais bon, cela passe relativement rapidement, je discute un peu avec d’autres personnes sur ce qui nous attend à l’intérieur. Le garde nous demande, en français, de préparer le passeport et le mandat compte. Et j’ai malheureusement pu constater par moi-même ce que l’on lit sur tous les forums de discussions et sur beaucoup de blogs : la fille devant moi s’est faite refouler car elle avait un mandat CASH de 105€ au lieu de mandat compte de 112€. Elle a présenté au garde un papier – visiblement de son sponsor – qui annonçait la mauvaise somme mais le garde a été intransigeant en concluant « Seul le montant sur la convocation est valable, je peux vous laisser rentrer mais vous allez attendre 1 heure pour ressortir faire votre mandat au final ». Bon courage à elle qui a du attendre l’ouverture de La Poste pour refaire son mandat… Ne vous fiez donc qu’à la convocation et ATTENTION, faites bien un mandat COMPTE.

Pour moi, tout se passe bien et le garde récupère mon passeport, coche mon nom dans la liste et me rend le passeport, le mandat, ainsi qu’une petite fiche qui indique le nom des documents que l’on doit insérer dans le Chronopost. Je suis tout content car je remarque que « GUARD FORCE » est inscrit sur leur blouson : un tout premier petit signe de dépaysement ! Après avoir refait un peu de queue dans le froid, le garde me fait signe d’entrer et me demande de déposer mon téléphone éteint, mon casque audio et mon passeport dans un bac. Il me dit aussi d’ouvrir ma veste en lançant une petite blague. Je les trouve vraiment sympa pour des « fonctionnaires » à 8h du matin ! Je souris quand il me demande de « passer la frontière » matérialisée ici par un portique de sécurité type aéroport. Officiellement, je fais donc mes premiers pas sur le sol américain. Bon, pas encore le vrai mais c’est déjà un début ! On me donne ensuite un espèce de « collier » avec un numéro pour récupérer mon portable et je rentre dans le consulat. Je prend directement le ticket avant de faire les photos d’identités au format américain. Cela me permettra toujours d’éviter de perdre quelques places pendant que je me fais tirer le portrait. Il affiche 7h49 ce qui fait que j’ai donc tout de même attendu 30 minutes sous le vent glacé parisien. Attention, en ce qui concerne le visa J-1, choisir « NON-IMMIGRANT VISA ». En effet, une dame et sa fille ont tiré un ticket qui commençait par A plus des numéros alors que tous les autres tickets commençaient par B. 1 heure après, aucun numéro commençant par A n’était passé et la dame a du retirer un ticket en déclarant s’être trompée. Plus d’une heure de perdue pour elle et sa fille…

Autre conseil : faites les photos d’identité au format américain (5x5 cm) directement au consulat, il y a 2 machines type photomaton et cela vous coûtera 4€ et 30 secondes de temps. 

Bref, mes photos en poche, je m’assoie dans la salle d’attente qui est entourée de guichets. Il y a deux écrans sur lesquels sont affichés les numéros de tickets qui passent et la lettre du guichet associé. Cela défile assez vite si bien que je n’ose pas vraiment me plonger dans la lecture de mon bouquin pour ne pas louper mon numéro. Je profite de l’attente pour bien insérer les documents demandés dans l’enveloppe Chronopost comme l’indique la fiche que l’on vous donne à l’entrée :

-          la preuve que vous avez rempli le DS-160 avec le code barre

-          le mandat compte

-          le passeport

-          les photos

-          le DS 2019 original

-          le DS 7002 signé

-          le reçu de paiement de la taxe SEVIS

-          cette petite fiche que l’on vous remet

-          … et c’est tout !

Environ 10 minutes après, on m’appelle au guichet 6 et une dame très sympa (encore une fois, du personnel d’administration sympa et souriant de bon matin, c’est agréable et assez inhabituel pour nous autres français) me demande de lui remettre l’enveloppe avec les documents à l’intérieur. Je pose alors la question qui me taraude depuis 2 jours (et oui, je suis un angoissé de nature !) : doit-on cocher OUI dans la case « Déposer dans la boite aux lettre en cas d’absence ». Elle me dit que non, avec Chronopost il faut se méfier et me conseille de ne rien cocher et au pire d’aller chercher la lettre avec mon bon de passage. Comme j’ai 3 semaines avant mon départ, cela ne me gène pas. A vous de voir. Elle me remet un document qui décrit les droits des détenteurs de visa aux USA et me dit que je suis censé le lire. Ensuite vient l’étape des empreintes des 10 doigts ( le fameux « ten print scanning ») puis elle me remet le reçu du SEVIS, la partie détachable du Chronopost et mes photos (qui m’auront donc été d’une grande utilité…). En toute logique, ils se sont plutôt servi de la photo que j’ai uploadé sur le formulaire DS-160. Verdict quand je reçois mon visa.  Elle me dit enfin avec un grand sourire que tout est ok et que je dois retourner m’assoir en attendant que l’on m’appelle.

La brochure que l'on vous remet au premier guichet

Première étape de passée, je fais un peu plus attention à la salle et aux gens autour de moi. Je remarque alors le drapeau américain situé entre les portraits grand format d’Obama et d’Hillary Clinton ainsi qu’une télé qui diffuse des reportages US, sans son mais sous-titrés. Les gens autour de moi sont de tous âges : des jeunes demandant des J-1, des filles au pair (enfin je suppose vu l’âge de certaines) mais aussi des gens plus âgés dont quelques-uns probablement lauréats de la Green Card. Il est encore plus difficile pour moi de me concentrer sur mon livre car les numéros pour le second entretien sont appelés dans le désordre. Du coup, je guette l’écran et me jette presque sur le guichet n’° 9 quand vient mon tour. Point positif, ils ouvrent les guichets assez rapidement. Il y en avait 3 d’ouverts quand je suis arrivé ; il y a en a maintenant 10 ce qui permet d’accélérer le rythme. Je n’ai pas attendu plus de 15 minutes. Un homme au guichet (souriant, encore !) me demande de décrocher le téléphone qui est sur le côté et qui consiste en un moyen de parler plus confidentiellement. Il me pose alors 5 ou 6 questions en français du type « Pourquoi allez-vous aux USA ? », « Etes-vous payé là bas ?», « Que comptez-vous faire quand vous rentrez en France », « Combien d’années d’étude vous reste-il ? » etc… Puis il enchaine en anglais en me demandant si je parle anglais, puis me montre le document que l’on m’a remis au premier guichet en me demandant de quoi il parle. Je répond juste « Des droits que nous avons aux USA comme le droit d’être payé et défendu en cas de problèmes ». Il me dit alors OK et rebascule en français en me disant que mon visa est accordé et que je le recevrai sous 3 jours. Puis il me remet mon DS 2019 tamponné ainsi que mon DS 7002 en me disant de toujours les garder avec moi quand je voyage et me souhaite un bon séjour avec un grand sourire. L’entretien aura duré 1 minute 30 pour 2 phrases en anglais. Et ça y est ! Je ne peux m’empêcher d’avoir un grand sourire (comme tous les gens que j’ai vu se faire accorder leur visa pendant que j’attendais) qui met un terme à 3 mois de formulaires et paperasse ! Je récupère mon portable et mon casque en sortant et je demande à un policier l’heure qu’il est. 8h35.

En récapitulant, je suis donc arrivé à 7h20 devant l’ambassade, je suis rentré dedans à 7h49 et j’en suis sorti avec mon visa à 8h35. Je pense que je ne m’en suis pas trop mal sorti.

Plus tard dans la matinée, un autre attente interminable à la SECU et une mini altercation avec un postier gréviste qui voulait bien me faire un recommandé mais qui ne voulait pas me vendre l’enveloppe pour cause de « mouvement social » m’ont renvoyé aux charmes des employés de l’administration française. Un violent effet de contraste.

Le lendemain, je recevais mon passeport avec mon visa collé à l’intérieur avant 13h déposé dans ma boite aux lettres. Audrey était présente mais le livreur n’a même pas pris la peine de taper à la porte, comme quoi, Chronopost s’en balance des instructions que vous cochez ou non sur l’enveloppe. Il m'aura fallu 3 mois pour obtenir mon visa mais cela est principalement dû au fait que je m'y suis pris un peu tôt. Je dirais que pour obtenir votre visa sans trop vous stresser, prévoyez au minimum 1 mois et demi avant le départ voire un peu plus si vous n'êtes pas sur Paris et que le rdv au consulat nécessite de vous déplacer. 

Voilà pour ce récit, désolé pour sa longueur mais je préférais l’écrire à chaud pour pouvoir en restituer le maximum à ceux qui, comme moi, cherchent des renseignements sur le déroulé de ce fameux entretien en se demandant à quelle sauce ils vont être mangés.

Et vous, comment s’est passé votre rendez-vous ? 

Visa J-1 : formulaires, formulaires, formulaires...

Comme je vais faire un stage aux USA, il me faut un visa d’échange J-1 dit «Exchange Visitor ». Ce visa, permet de rester jusqu’à 18 mois sur le territoire US en étudiant ou exerçant une activité rémunérée. C’est là que les démarches commencent ! Tout d’abord, il faut un sponsor qui assure que votre entreprise d’accueil existe et que vous rentrez dans les bonnes cases pour obtenir ce type de visa. Il faut savoir que c’est l’étape la plus onéreuse car, si cela est à vos frais, il vous en coutera environ 700€ - dans le cas d’un stage de 6 mois, le prix étant fonction de la durée. Je vous conseille alors de prendre un sponsor français comme PARENTHESE, sponsor utilisés par certains de mes amis qui en sont ressortis satisfaits. Dans mon cas, j’ai la chance que mon entreprise prenne à sa charge les frais de visa et me demande de prendre comme sponsor la FACC (French American Chamber of Commerce - http://www.faccnyc.org/). Ce sponsor est éligible car mon entreprise est filiale d’une entreprise française. Néanmoins, il y a un petit inconvénient de prendre un sponsor basé aux Etats-Unis : il est basé aux Etats-Unis ! Je m’explique : vos interlocuteurs sont des américains qui ne connaissent pas toujours très bien le système français même s’ils travaillent à la FACC. Il m’a fallu de nombreux coups de téléphone pour démêler certaines situations ce qui peut revenir cher à la longue et exige un bon niveau d’anglais.

Voilà pour ce qui concerne le choix du sponsor. Une fois que vous avez votre sponsor, il vous demandera de remplir de nombreux formulaires prouvant votre statut (certificat de scolarité, convention de stage, passeport, etc..) et de prouver que vous êtes en possession d’une assurance qui vous couvre pendant le séjour. Encore une fois, j’ai la chance que mon entreprise prenne en charge cette partie. Sinon, je sais que la LMDE propose des formules internationales peu onéreuses.

L’entreprise quant à elle fournira un « Internship Placement Plan » ou DS 7002 qui détaille votre mission, le montant de votre rémunération ainsi que le nom de votre superviseur pendant le stage.

Une fois que tout est rempli, le sponsor vous inscrit dans la base SEVIS et lance la création du DS 2019. C’est LE sésame. Il vous permettra de prendre RDV à l’ambassade pour obtenir votre visa. Dans mon cas, la FACC m’a annoncé que le formulaire était prêt autour du 30 novembre et j’ai reçu les deux formulaires 2 jours après via FEDEX directement à la Société Générale.  Il est important de conserver les originaux que vous devrez présenter à l’ambassade et aux frontières US à l’entrée sur le territoire. Après m’être appliqué pour signer ces deux docs et avoir fait une bonne dizaine de photocopies au cas où (ces multiples démarches m’ont rendu un peu parano tout de même !), il ne me reste plus qu’à prendre rendez-vous à l’ambassade et remplir un dernier formulaire de 25 pages, le DS-160.

Un bref mot sur ce formulaire, il est à remplir en ligne après que vous vous êtes inscrits sur le site de l’ambassade américaine. Il est assez long et fastidieux à remplir et nécessite plusieurs sauvegardes pour ne pas perdre le formulaire à cause du délai de la page internet. Quoiqu’il en soit, le site est assez bien fait et vous vous en sortez en 1h à peu près. Prévoyez quand même votre passeport, tous les renseignements et contacts de votre entreprise d’accueil ET de vos stages précédentes. Il en va de même pour votre école et éventuellement votre prépa/lycée. Il vous faudra aussi 2 contacts français qui ne sont pas de votre famille mais qui pourront témoigner de votre intégrité. Il vous faudra aussi en passer par la traditionnelle liste de question où vous répondrez NON (Avez-vous l’intention de tuer des américains ? Savez-vous fabriquer des bombes ? Avez-vous déjà mangé des enfants… etc). Bon la dernière est une blague, vous l’aurez compris mais le gros du sujet est là. Le formulaire est disponible en français et un très bon site d’aide pour le remplir est disponible (en anglais) à cette adresse : http://www.immihelp.com/visas/ds-160-form/. Utile pour les questions très « américaines » du genre « Have you ever been ten printed ? ».

Bref, une fois cet ultime formulaire rempli, imprimez bien la confirmation avec code barre et vous voilà prêts pour votre rdv au consulat. La suite dans un prochain article ! 

Le début

Bonjour à tous et bienvenue !

Nous sommes le 22 décembre 2011 et mon départ est prévu pour le 11 janvier 2012. Je vais d’abord écrire une série d’article qui concernent la genèse de ce stage, les démarches à accomplir et tous les petits détails qui font de la préparation d'un tel voyage une expérience stressante mais tellement intéressante. Je vous présenterai ensuite l’endroit et la région où je vais vivre avant de vous relater en direct mes premiers contacts avec le continent tant désiré !

Commençons d’abord par les présentations : je m’appelle Fabien et j’ai 22 ans. Azuréen d’origine, je suis étudiant en école de commerce à ESCP Europe à Paris depuis 2009 et, après avoir fait 7 mois de stage à la Société Générale je m’envole de l’autre côté de l’Atlantique, dans le New Jersey pour 6 mois, dans le cadre d’un stage en Finance dans une entreprise qui négocie et transforme des matières premières en essence et/ou arômes pour les parfumeurs et l’industrie.

Pourquoi ce stage :

Au cours de ma formation, je suis obligé de travailler ou d’étudier 6 mois à l’international. Dès lors, il apparaît pour moi évident de tenter d’aller aux Etats-Unis – j’en rêve depuis que je suis gamin ! Ma vie et ma moitié se trouvant désormais à Paris, s’il fallait saisir l’occasion de partir une seule fois lors de mon cursus, c’était bien celle là ! Après une expérience sur les marchés financiers dans une conjoncture relativement délicate, il me semble également intéressant d’aller découvrir une culture « corporate » complètement différente tout en gardant un pied dans la finance. De sorte, j’espère qu’à la fin de cette période, j’aurais un profil équilibré qui me permettra de choisir le secteur dans lequel commencera ma vie active.

Bref, d’ici là, nous avons le temps !

Pourquoi ce blog :

Ce blog est tout d’abord un moyen de donner rapidement des informations à mes proches qui pourront ainsi suivre mes aventures au jour le jour. Même si le téléphone et Skype nous réunirons aussi souvent que si j’étais encore sur Paris, ce blog leur permettra de plonger dans mon quotidien et mes découvertes mais également de voir les photos – que j’espère jolies grâce au superbe appareil photo offert par Audrey et sa famille – comme s’ils étaient présents à mes côtés.

De plus, lorsque je cherchais des informations sur la vie aux Etats-Unis, je me suis rendu compte que la blogosphère d’expatriés aux USA était très active et représentait une formidable mine d’informations sur les petites choses qui rendent si particulière une expérience de vie aux Etats-Unis ainsi qu’une myriade de conseils aux futures expatriés. Je ne me considère pas comme un véritable expatrié en raison de la durée de mon séjour mais je pense que beaucoup d’étudiants sont dans mon cas et pourraient également trouver ici des informations concernant les démarches administratives – longues et fastidieuses – pour faire un stage chez l’Oncle Sam.

Il s’agit enfin d’un outil qui restera comme mon « carnet de voyage » et que j’espère garder le plus longtemps afin de me souvenir d’une expérience qui, je l’espère, sera inoubliable…